Eh oui ! les Antillais ne sont pas les Français de France. Leur passé d’esclave témoigne que les antillais ont pris l’habitude de se soigner avec les remèdes de leurs ancêtres africains.
Comme vous le savez, les esclaves africains déracinés, sans richesse et sans droits, détenteurs d’anciens remèdes domestiques ont beaucoup offert aux remèdes aujourd’hui et à la science. En ce moment les habitants du Cameroun ont suivi l’exemple de leurs anciens et ils vont bien.
Nul descendant des maîtres esclavagistes n’est sensé ignorer que la plupart des esclaves se méfiaient des médecins colons, cachaient souvent leurs maladies et préféraient être traités par d’autres noirs ou se traiter eux-mêmes.
Rappelons que les connaissances médicinales des esclaves africains ont influencé les Autochtones et les Blancs américains sans oublier qu’ils ont souvent été soumis à des expériences. (Pour exemple : le Dr James Marion Sims considéré comme le père de la chirurgie gynécologique perfectionnait sa méthode sur les esclaves. Il a rendu des femmes esclaves dépendantes de la drogue pour mieux les immobiliser et affiner ses tests d’anesthésie. En 1800, des centaines d’esclaves de Thomas Jefferson, ont contracté la variole pour tester l’innocuité du nouveau vaccin. Ou encore, Thomas Hamilton a parqué des esclaves dans un four à ciel ouvert, la tête hors du sol, cela afin de vérifier quels médicaments leur permettaient de résister à une température élevée).
Les esclaves savaient même confectionner leur plâtre avec de la farine de blé et de la moutarde quand les maîtres leur cassaient les membres.
Tout ceci pour vous faire comprendre que les antillais se soignent même lorsque leur intime de ne pas se soigner pour faire face au coronavirus. Ils ont bien pu combattre les virus du Chikungunya et du Zika alors que la médecine n’avait rien à leur proposer.
Bien entendu, il y a ceux qui suivre le même exemple de ceux qui ont suivi à la lettre les conseils des politiques avant l’éruption de la montagne Pelée. Tandis que la montagne leur donnait maintes signes qu’elle entrait en éruption, ils en ont fait fi, n’ont pas écouté les instructions des vulcanologues, résultat : ils ont tous péris, d’où l’expression typiquement martiniquaise : « Tout kouyon mò Sen-Piè » (Tous les idiots sont morts à Saint-Pierre).
Doit-on écouter les scientifiques qui mettent en garde ou les politiques qui s’appuient sur des communiqués de presse et non des documents scientifiques ?
Ne demandez plus au martiniquais de ne pas se soigner, de rester chez eux, de prendre du Doliprane et d’attendre qu’ils soient mourants pour se rendre à l’hôpital. Laissez donc les martiniquais se soigner et laissez-les vivre en paix !